L’ANOREXIE ET LA BOULIMIE
L’anorexie fait plus que maigrir; elle tue.
Les désordres alimentaires sont un appel au secours dans une société individualistes porter sur l’image corporelle et la performance. Il faut les soigner avant qu’il ne soit trop tard.
Définition de l’anorexie: Les victimes perdent beaucoup de poids, mangent très peu et s’engagent dans des activités physiques intenses pour brûler des calories. La majorité des anorexiques ne comprennent pas qu’elles ne mangent pas assez et que la perte de poids est dangereuse..Même quand elle pèse 85 livres, l’anorexique se sent grosse. Le portrait type de l’anorexique: L’anorexique dévoile une jeune fille perfectionniste qui a peu d’estime d’elle même.Malgré qu’elle soit très performante, elle se déteste et ce qu’elle fait subir a son corps est une forme d’autodestruction. Hypersensible, elle a appris a toujours refouler ses émotions , la dynamique familiale et l’absence de communication sont souvent derrière tout ça. Définition de la boulimie: Les boulimiques se bourrent de nourriture et puis s’en débarrassent en prenant des purgatifs en vomissant ou en jeunant. La boulimique dans son alternance entre des excès de bouffe et de purgatifs, sombres dans la culpabilité et la dépression. . Elle voit qu’elle ne peux pas contrôler son poids en suivant son régime et elle se sent dégoutante. Les deux maladies ne sont pas nécessairement différentes..La même personne peux souffrir des 2 maladies . Il faut chercher des causes dans un ensemble de facteur biologique, psychologiques et sociaux. La boulimie peut mener à une perte importante de sels minéraux, des problèmes de constipation, des maux de ventre, une déshydratation, un mauvais fonctionnement des reins, de grandes fatigues, une arythmie ou un arrêt cardiaque. Les vomissements répétés provoque l’enflure des glandes salivaires, l’inflammation de l’oesophage et une dilatation de l’estomac allant parfois jusqu’à la perforation. L’anorexie, à la suite de tout ces mauvais traitements, le corps se venge . Sur le plan physique , l’arrêt des menstruations, maux de tête , problème digestifs,fatigue excessive , perte des cheveux et des dents , troubles de la vision et de l’audition et bien sur de la maigreur. A cette étape , si la personne n’est pas soignée, elle tombe au stade de la dénutrition aigue pouvant entrainer la mort. C’est grâce a des programmes éducatifs rejoignant tant le milieu scolaire que communautaire que l’on parviendra à rétablir des valeurs plus saines qui guideront les adolescentes et adultes vers une image réaliste et positive d’eux-mêmes. Prendre soin de soi et de sa santé, oui! Mais se rendre malade pour entrer dans un moule qui n’est pas le sien, non! L’anorexie et la boulimie sont les symptômes d’une grande détresse psychologique. Le fait que la minceur soit valorisée incite les adolescentes à prendre ce moyen pour se faire aimer, mais leur problème est ailleurs . Elles souffrent d’un profond malaise intérieur . Pour s’en sortir , elles auront donc autant besoin de mieux se nourrir que de régler leurs troublent affectifs et émotionnels. La personnalité, la société, et l’influence familiale constituent ce système dans lequel ces filles se sentent écrasées , dépassées. En faisant de régimes , elles ont enfin le contrôle total sur quelque chose et le dérapage commence. Le problème psychologique devient aussi biologique. L’anorexie s’installe et s’auto-entretient. Plus elles jeûnent , plus elles ont peur de manger. Les facteurs familiaux, culturels et sociaux pèsent donc lourdement sur les épaules de l’anorexique. Si elle veux s’en sortir, les spécialistes ne le nient pas , la route est longue. Les chances de guérison sont plus évidentes au début de la maladie car il s’agit d’un comportement qui a tendance à s’auto-enfoncer avec le temps. L’anorexie et la boulimie ne sont pas des problèmes de poids mais des signes de détresse. Les aliments neutralisent temporairement cette détresse, comblent le gouffre de la peine, du chagrin ou de la frustration et finissent par gérer toutes les émotions. Manger devient la façon de réagir aux contrariétés. Mais oui on s’en sort. Sachant qu’il est difficile de s’en sortir seule, je suggère aux gens qui ont des troubles d’alimentation de confier leur détresse, d’alléger leur fardeau. Il y a toujours quelqu’un en qui ont peut placer notre confiance. Il y a toujours une petite goutte d’amour qui brille quelque part. On en a tellement besoin. Il s’agit simplement de la trouver. Sinon , voici quelques adresses où tu peux trouver de l’aide. -L’hopital Ste-Justine, service de médecine à l’adolescence ( 12-18 ans) 514-345-4721-Maison de transition L’Éclaircie, 418-650-1076-Clinique des troubles de l’alimentation,Hôpital Douglas, Verdun, 514-761-6131 poste 2895 Josee Brouillette